Dans la commune de Mishiha, à l’est du Burundi, Bibliothèques Sans Frontières et ses partenaires contribuent à la réintégration des rapatrié·e·s burundais·e·s, encouragée depuis quelques années par le gouvernement. Grâce au déploiement d’une Ideas Box, ces dernier·e·s – ainsi que les communautés hôtes – ont accès à des milliers d’informations pédagogiques et de ressources sur l’entrepreneuriat afin de réapprendre à vivre dans un pays qu’ils ont été contraint·e·s de fuir en raison des troubles socio-économiques et politiques.
Après les évènements de 2015, plus de 500 000 Burundais·e·s ont fui leur quotidien vers les pays voisins, principalement en Tanzanie et au Rwanda. Aujourd’hui, depuis l’apaisement des tensions, les autorités nationales, organisations internationales et ONG se mobilisent pour faciliter leur rapatriement progressif. Après des années d’exil, le retour au pays est loin d’être évident, souvent synonyme de doute et de déception ; la plupart d’entre eux dépendent aujourd’hui de l’aide humanitaire.
« Le processus de rapatriement peut être complexe, c’est souvent un long parcours. Les rapatrié·e·s, extrêmement précaires, sont confronté·e·s à des difficultés pour retrouver leurs terres ou leur logement. Ils ont besoin de soutien pour se réintégrer, reconstruire leur vie dans un nouvel environnement. » Cédric Irakoze, responsable des programmes « Éducation » de BSF au Burundi.