En cette Journée internationale des droits des femmes, notre cœur n’est pas à la fête.
Aujourd’hui, une femme sur trois fait toujours l’expérience de violences physiques, psychologiques ou sexuelles basées sur le genre. Partout dans le monde, les femmes sont sous-représentées aux postes de direction, dans les médias et en politique. Les mariages précoces, les abandons scolaires suite aux grossesses non désirées et les mutilations féminines sont encore trop fréquents.
Si des progrès ont été réalisés au cours des dernières décennies, l’égalité des sexes est encore loin d’être atteinte. En matière d’éducation par exemple, les filles sont toujours moins scolarisées que les garçons à l’échelle mondiale, et l’épidémie de Covid-19 tend à creuser cet écart. L’éducation est pourtant un levier essentiel pour leur permettre de s’émanciper.
Le combat pour l’égalité des genres est au cœur de nos actions.
Au Bangladesh, les bibliothèques que nous créons dans les camps de réfugiés rohingyas sont de formidables opportunités pour elles d’apprendre, de lire et de s’exprimer librement. Lors de plages horaires qui leur sont réservées, les femmes ont accès à des ressources sur la santé maternelle et infantile, l’autonomie financière et l’entrepreneuriat. Ces contenus spécifiques ont été créés dans le cadre du programme Ideas Box 4 Women, en partenariat avec la Fondation Chanel.
Au Burundi, nous formons des enseignant.e.s et des médiateurs.trices sur le terrain pour sensibiliser les garçons et les hommes aux inégalités de genre et aux enjeux de la lutte contre celles-ci. Chaque semaine, ils organisent des ateliers destinés aux adolescents sur les grossesses non désirées, les mariages précoces et les violences faites aux femmes.
En cette Journée internationale des droits des femmes, chacun.e peut agir pour que le monde change. Aidez-nous à lutter contre les inégalités de genre !
Muy-Cheng Peich,
directrice de l’éducation de BSF